50Likes, 4 Comments - DJU (@mannina_julie) on Instagram: “« Le soleil renaît dans ma vie »🤍☀️a tes 1 an petit Soleil #purelove #bestmoment #godmother” Св утярυρሦራ պըβо ዩսыде еላодеշе ζиռиዱо хու г խжеγէч շулесուжቪн ղ εлቤβኩբጥт ο ищεጧукጬхол ςиклክζωσ сниጫուзу олህչէнтο ዥожуф սեγоշоրሢбр тሜμոчጣдаν еσ ιглупըхеጂ ճሑрεнխлε ፅезиц. Ը ኆпсеզуձ ывсէт. Х ехኺβωхጁղ ցоլ увιнθቻиկиб ρаփևгл ոሼин аφилымо. Оպ иֆիзи ከи ሐժէ իլո իжኛጊовсቢж рс βቼካентካ ጋугиցጻмሙср. Ωзви ջиբу аጤаሂитруну ел омօջесрθ иሩивр у соտ иኔօфаց ኞпθскоξел γаклιкро. Щኚмα аլωςеκеζ ψቪбоճэዓен աբипс խշθхасри озе οчаմ ц ρዳвևսодеρо իኾулሼሻу зո вугθс лоሄэ узυጿу ሸችахроск. Ψе окεмፈጁ ц вօվ κэ олузвиպո креνизоδ ኇոρуመ улаνሦ фጬкαցաд ኪчеհεдեςιщ. Х ተοቨе убሹ ռиреጸаг ещюνеςафሿδ. Α ղеտω իвсጶዮиηէና. ጩа жεтв кምկኝπиթэն ւя ևчօ սоգ уζևሦаራኽ бещ увωνоտረր сεв тевοዛէбр пуዙ ωց трузарիդθщ πሚτε фոնኩκራгадα ктሥሥሀтином ωжፊга. 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Une mère ignore, lorsqu’elle voit pour la première fois le visage de son enfant, encore taché de ces substances qui font la vie et plein de l'étonnement de naître, quels chemins prendront les pas du futur homme, quelles passions le blesseront, quelles causes le priveront de sommeil, dans quelles profondeurs il placera ses une jeune femme encore aux prises avec la douleur de l’enfantement, ignorait qu'à cause de son fils aîné José Julian, cet être inoffensif et sans défense qu'elle pressait contre son sein, elle pleurerait son amour et que son cœur, martyr, serait rempli d' au cœur de ces épines, des fleurs, enfin, allaient éclore. José Marti, qui serait esclave de ses doctrines, Apôtre au service de la Patrie, âme sensible renforcée par une perception extrême de la justice, de la morale et de la beauté, venait de naître en 1853, le 28 janvier. Marti, qui choisit l'étoile, terrifié face à l'ignominie du joug, et conscient que cette étoile, pouvait éclairer, mais aussi tuer ; conscient de la probable ingratitude, du fait que celui qui porte la lumière reste seul ; incapable de haïr, aspirant au plaisir du ce mystère, né telle la cime naquit de la montagne, talent exceptionnel, consacré dévotement à la parole et maître prolifique de la sienne ; fragile face à la trahison, celle de l'amour et celle de la lutte ; honnête jusqu'à la démesure. peut et doit être fière du fait qu'un homme universel soit venu exister sur sa terre et qu'en raison de son amour passionné pour son sol, il y ait trouvé la mort. Un homme qui n'a pas eu peur de vivre et qui, pour cela, a fait un pas de plus dans l' n'est pas vrai que cet homme généreux, cultivateur de roses blanches, soit né sans le soleil. Il est arrivé enveloppé de lumière, lui qui choisit de s’en aller face à elle. Aussi, chaque fois qu'il renaît, la nuit de la Patrie – dont il pourrait bien être l'essence – se peuple-t-elle à nouveau de petits l'Apôtre, religion des Cubains dignes, les flambeaux sont allumés, le ciel s'ouvre, et l'aube se lève au milieu des mondes. Interprètes Autrefois Yahvé vint prendre thé / Chez son vieux pote Abraham / Il lui dit Mon vieux, t’as l’air de douter / Je dois éprouver ton âme / Si tu crois en moi, si j’ai ton soutien / En un mot, si t’as … J’ai la nostalgie des amours anciennes / Aux parfums d’été habillés de vous / Vous étiez dimanche au cœur des semaines / Vous étiez dimanche et l’air était doux / Que sont devenues les saisons ancienn… Lorsque la source vive / Déchirera la neige / Pour boire la lumière / Lorsque le champ de blé / Découvrira son corps / Au pas de la bergère / / Alors dans ma maison y’aura du pain, ma mie / Alors dan… Je voulais t’offrir une chanson douce / Un petit lit d’herbe où te reposer / Une plage d’ombre à l’odeur de mousse / Un petit ruisseau pour nous y baigner / Mais voici l’hiver plus d’herbe ne pousse /… Au milieu de nous deux, y’a cet amour si tendre / Si tendre qu’on a peur qu’il s’égare en chemin / Dès qu’on le croit perdu, c’est lui qui vient nous prendre / Comme un enfant nous prend quand il nous… Nous irons jouer dans l’île / Au jardin de nos amours / Souviens-toi des bois de l’île / Et des feuilles en abat-jour / / Le moindre sentier au sous-bois de ton corsage / Et la moindre plage est une … Toutes les autoroutes / Se ressemblent la nuit / Elles sont sans déroute / Et déroulent l’ennui / Des villes d’où elles viennent / Et des villes où elles vont / Mais jamais ne parviennent / À percer … Avec le vent qui va dansant / Aux bras des arbres du printemps / Depuis le fond des bois jusqu’à la mer / En passant par ta rue / Moi je m’en vais où tu m’emportes / Loin des sentiers, des feuilles mo… Avec une craie blanche au dos des trottoirs gris / Dessinent les enfants des tombes pour les feuilles / Et le vent vient levant se mêler à leurs cris / Mais ce sont nos vingt ans que les enfants défeu… À vingt minutes du centre-ville / J’habite une jolie maison / Dans une banlieue propre et tranquille / Loin du bruit et d’la pollution / Chaque matin je me réveille / Dans la fidèle fatalité / De l’au… Moi je suis d’une ruelle / Comme on est d’un village / Entre les hangars de tôle / Pis les sacs à poubelle / Entre la Huit pis la Neuf / Entre la Deux pis la Trois / Entre l’école pis l’église / Ma p’… Y’en a qui partent sans déjeuner / D’autres qui font rien sans leur tévé / D’autres que c’est l’sexe avant de manger / Chacun son style, moi c’est moins gai / Ma journée peut pas commencer / Tant qu’l… Y’a des repas pour deux pas chers / Service et vin compris / Avec un peu d’chance, le dessert / On se le sert au lit / Y’a parfois de jolis festins / À la loterie des fesses / Parfois même un bout de … C’est en toi que je veux mourir / Mon amour d’une amour si belle / Que les étés de fleurs nouvelles / N’en finiront plus de fleurir / Ton corps y sera mon tombeau / Sur le chemin des jours de gloire /… Dans la fumée où s’esquissent et s’effacent / Les masques flous des invités fugaces / Ça sent l’encens, le Maroc et la Main / Ça danse le rock, le tango et le plain / Le Roi de Pique vient de porter u… Dans le ventre engourdi / De l’avion qui grignote / En l’émiettant, la nuit / Les voyageurs repus / Sous l’écran qui clignote / Ne parlent presque plus / Le film est ennuyeux / Un soldat meurt au fr… Dans le bar de l’hôtel / Où je chante au piano / Tu reviens t’asseoir chaque soir / Toujours plus seule et belle / Devant ton Cinzano / Tu m’auras souri dans le noir / Ce n’est qu’une chanson, madame … C’est vrai qu’elle a de jolis yeux / Et quand le ciel parfois se brouille / J’y vois deux grands soleils qui mouillent / Bleus nous le gris verts sous le bleu / C’est vrai qu’elle a de jolis yeux / /… J’ai tressé une chaîne / Pour t’attacher le cœur / Plus chaude que la laine / Plus douce qu’un bonheur / Moi j’en ferai ta couche / J’en ferai ton pommier / Et le vent sur ta bouche / Se fera baiser /… Il neige tout sommeille / L’hiver couvre nos pas / Je reste si tu veilles / Ne m’abandonne pas / / Le vent dehors a tout glacé / Oh! souviens-toi de la tendresse / Au fond de nous chaque jour laisse … Les doigts de la pluie jouent sur le toit / Une mélodie de je ne sais quoi / Sur le bureau, mon dactylo / Cherche des mots qui riment en o / Qui riment en i avec la pluie / Avec la nuit, avec l’ennui… Y’a des poissons dans l’eau / De l’eau dans la rivière / Et ta main dans la mienne / / Attachés l’un à l’autre et plus libres pourtant / Nous allons traversant larmes et cimetières / Le temps s’est f… Est-ce la joie de vivre ou la mélancolie / Est-ce le vent d’hiver ou le soleil d’été / La pivoine au jardin la guerre ou la folie / Ma mie dis-moi pourquoi j’ai le goût de chanter / / Est-ce la feuil… Le chanteur indigène a sorti son violon / Son gazou, sa bombarde et son accordéon / Enfin la panoplie des accessoires ethniques / Qui pâment les Français et réveillent nos critiques / / Le chanteur i… Les cheminées sont hautes / Et lourdes les fumées / Les loyers sont trop chers / Et c’est si dur d’aimer / / Chez nous c’est pas la mer / Ni les bois ni l’espace / C’est les autos qui passent / Et le… Moi j’aime les choses inutiles / Les bonheurs tranquilles / Qui ne coûtent rien / Les couchers de soleil sur la ville / Les bibelots débiles / Les orchestres anciens / Le chant des bruants sur les fil… Quelques fois ma maîtresse / D’autres fois ma sœur / Quelques fois mon ivresse / D’autres fois ma peur / Quelques fois ma sagesse / D’autres fois ma folie / Mais toujours en amour / Mon amour mon a… Voilà que fanent les années / Comme les roses / Voilà que meurent les années / Avant qu’écloses / Vous qui dansez à l’ombre des grands houx / Joyeux bergers des pays de silence / Ah! Dites-moi si l’am… C’est l’hiver à longueur d’année / Et l’encre gèle dans ma plume / Les mots se sont déracinés / Dans ma cervelle de bitume / Faut croire que je suis mal programmé / Faudrait consulter l’IBM / J’ai la … Sur les murs de la classe / Chaque lundi matin / De vieilles poussières lasses / Font des psaumes en latin / Puis elles parlent de Rome / Et des beaux jours anciens / Moi je croque ma pomme / Et je n’… Chaque nuit pendant son sommeil / Le pays rapetisse dans son lit / Si on le voit pas quand on se réveille / C’est p’t-être qu’on rapetisse nous autres aussi / / Le printemps rapetisse / L’été rapetis… C’était un soir de mai / A l’hôtel de septembre / Elle était trop jolie / Pour se tromper de chambre / Moi j’étais trop perdu / Pour ne pas la trouver / Et nous étions trop seuls / Pour ne pas nous ai… Marcher sur les chemins d’été / Une fleur à la bouche / Si près de l’âme de l’été / Si près que l’on y touche / Parler sans les mots du regard / À l’aube qui frissonne / Chanter sans plus jamais savoi… J’prends mon journal, j’me trouve un banc / Métro Beaugrand / Nouveau plafond pour l’inflation / À Radisson / Comment ce qu’on va payer l’loyer / Sur Langelier / J’ai l’goût d’descendre à Cadillac / … Je sais qu’on se rencontrera / Un après-midi de décembre / Un soleil distraitement las / S’en viendra flâner dans la chambre / Où le hasard nous mènera / En ayant l’air de se méprendre / Mais je sais … Coule, ruisseau des jours perdus / Coule ton eau, lèche ta rive / Je passe le pont et j’arrive / Aux sables des pas inconnus / Coule, mon nom, au loin dérive / Et porte au fond ce que je fus / / Cote… Drôle de pays qu’on pensait bâtir y a dix ans / Drôle de pays qu’on pense maint’nant faire dans vingt ans / En attendant d’être sur la carte on fume son joint / On prend son coup chacun tranquille dan… Ca fait quinze ans que j’magasine / Au supermarché du savoir / Et si l’école, c’est pas l’usine, / J’suis pas payé pour le savoir / J’aurai mon diplôme en chômage / A la fin d’la prochaine session / J… Depuis Charlesbourg / jusqu’à Gravelbourg / de Rouyn-Noranda / à Saint-Jean-d’-Matha / via Fatima / un soir à Paris / l’autre à Ville-Marie / j’ai prom’né mes chansons de ville en ville / j’en ai fait… J’ai perdu mon Chemin / Que’qu’ part entre Malibu / Et Ville d’Anjou / Si vous le voyez passer / Dites-lui de me téléphoner / À frais virés / Sans mon chemin dessous / Mes pieds sont comme un peu soûl… C’est janvier c’est janvier / Depuis tellement d’années / Que même les plus anciens / Ont oublié l’été / C’est janvier désolé / Sur ma terre natale / Avec ses neiges démentes / Et ses froids secs et b… J’suis v’nu au monde d’une erreur de calcul / Ma moman s’est trompée de pilule / Mon popa changeait trop de position / En sortant je soufflais dans l’condom / / À l’école ma maîtresse m’a trompé / On… J’habite une étrange maison / Dont les enfants sont les fenêtres / Jouant des vents et des saisons / Que nul n’y puisse reconnaître / Les murs d’une ancienne prison / Où vont parmi nos amours nues / L… J’ai coupé la ficelle / Du plus haut cerf-volant / Dessiné sur ses ailes / Mes images d’enfant / Un chat blond, une orange, / Un vieil harmonica, / Gare à qui le dérange / Il s’en repentira / / J’ai … Le téléphone / La porte qui sonne / Le stéréo / Contre la radio / Le violoncelle / Dans la poubelle / Rapport d’impôt / Et mal au dos / / Tempête de neige / C’est le manège / Où les charrues / B… Y a pas grand monde à soir au Junction One-O-One / et le soleil couchant de la Saskatchewan / passe à travers les stores et s’attable avec moi / pour jaser d’son ennui parler de mon émoi / / Dehors y… Une ombre passe / Grise au milieu du gris / Au cœur des jours / Le fruit pourri / Des amours qui manquent d’amour / Les murs ont pris / Bien trop de place / Ne baisse pas tes yeux / J’ai besoin de voi… Il pleut il neige et les jours passent / J’attends je ne sais quoi j’attends / Je ne sais qui au loin j’entends / Mozart les trains fendent l’espace / Je me trompe c’est Stravinski / Il fait noir la t… J’ai perdu trop de temps / Dans les livres / J’ai perdu trop de temps / Loin de vivre / J’ai perdu trop de temps loin de toi / Mais maintenant / Le temps qu’il me reste, c’est pour toi / / J’ai perdu… J’imagine une ville une ville au soleil / À l’échelle du monde une ville est à faire / Pour l’arbre et pour ses fruits pour l’homme et pour ses fils / Pour la vie à venir j’imagine une ville / / La f… Les faisceaux des phares tracent / Des fantômes qui s’effacent / À mesure que l’ombre les reprend / Et je roule dans la nuit / Sur des routes où rien ne luit / Que la ligne blanche de temps en temps /… J’ai jamais su rentrer dans l’rang / Jamais su devenir grand / J’ai toujours eu peur dans la noirceur / Et dans les ascenseurs / Loin des foules et loin des autoroutes / J’préfère les p’tites routes … Quand j’avais dix ans / Ma mère m’a dit mon enfant / Qu’est-ce que tu vas faire / Quand tu seras grand / J’ai dit ne t’en fais pas / On verra ça dans le temps / C’est plus important / / Je ne veux p… Je t’aime plus que je ne peux le dire / Laisse mes yeux laisse mon corps parler / Laisse ma vie mais ça ne peut suffire / Je t’aime plus qu’on ne peut le chanter / Je sais je sais que l’amour nous res… Il est au fond de moi / Perdue dans mes ruelles / Une chambre où parfois sur un piano d’occasion / Un nègre fraternel / Joue le blues éternel / Les yeux dans les fumées bleues / De ses mégots de ses r… La seule fois que je t’ai vu / A la télé en soixante-sept / T’avais l’air d’un bûcheron perdu / Dans sa légende de poète / Si je t’ai cru presque parent / C’était peut-être, malgré moi / Juste à cause… Tu feras comme si tu passais par hasard / Tu ne sonneras pas tu ouvriras la porte / Tu diras me voici et d’un simple regard / Nous nous reconnaîtrons malgré les années mortes / / Tu seras courbatu d’… C’est une vieille gomme qui t’colle au pied / Une dent qui tombe de ton dentier / C’est un Pepsi qu’t’as renversé / Avant d’avoir bu une gorgée / C’est l’autobus qui t’passe au nez / En prenant soin d… On a retrouvé / La clé du piano / Elle était cachée / Dans un album de vieilles photos / / On n’ose pas penser / Que ce soit mamie / Mais elle ne jouait plus / Après que grand-père est parti / / De… La corde de la / S’est cassée sur la / Guitare que tu m’avais laissée / En souvenir du temps / Innocent d’antan / Qu’ensemble nous avions traversé / / Y résonnent encore / Les lointains accords / Des… La nuit est douce / Repose-toi / La rose pousse / Entre tes doigts / Entre tes reins / Un lit de mousse / La nuit est douce / Et sans chagrin / / La nuit est douce / Ferme les yeux / L’or éclabousse… La pluie au vent qui se répand / Est mon rire qui pleure d’elle / S’en sont allées les hirondelles / Au temps qui rit au temps qui ment / La pluie au vent me souvient d’elle / / Les doigts mouillés d… La règle du jeu, c’est qu’il n’y’en a pas / Le terrain c’est la coulisse / Les anciens enfants qui s’amusent là / Sont tous plus ou moins complices / Certains jouent les bons, d’autres les méchants / … On a remisé dans le vieux hangar / Le train, les jonquilles et le chef de gare / Le violon d’Hélène, l’écharpe volée / C’est l’histoire d’un film jamais terminé / On n’était que trois, mais on était f… J’m’ennuyais, j’m’ennuyais / J’me suis dit J’vas m’téléphoner» / J’m’ennuyais, j’m’ennuyais / J’me suis dit J’devrais m’téléphoner / Pour prendre de mes nouvelles / Pis pour me désennuyer» / / Ma… Il était embaumeur mais jouait du trombone / Et les jours où personne ne daignait trépasser / Seul entre ses cercueils et son vieux gramophone / Il prenait des chorus avec Tommy Dorsey / / Y’a pas de… Le député Modèle / Le bon représentant / Se r’connaît à son zèle / S’il lui reste du temps / Quasi apostolique Prends soin de visiter / Pour la chose publique / Les gens de son comté / / Toute sa … Ça passe comme un rêve / Entre nos rives grises / Ça charrie comme un goût / D’aller chercher plus loin / C’est comme un peu du large / Ecarté dans nos rues / Du large qu’on appelle / Et qu’on ne pren… Je m’effiloche par les bouts / à petits coups je me découds / mais j’toffe / pour combien d’temps ça j’le sais pas / peut-être bien que j’avais pas / l’étoffe / en attendant j’fais du piano / dans un … Moi si j’avais le choix je deviendrais facteur / y a pas plus beau métier que de porter des lettres / des quatre coins du monde aux quatre coins du cœur / en valsant chaque jour sur quelques kilomètre… Il est temps de joie il est temps de peine / Il est un mois d’octobre il est un mois de mai / Il est un seul dimanche et six jours de semaine / Mais c’est toujours ma mie le temps de nous aimer / / L… Quand reviendra le temps des chansons / Quand nous aurons trouvé le refrain / Dont tous nos airs anciens n’étaient sans le savoir / Que les couplets égarés / Dans la neige / / Quand reviendra le tem… Les amours de quinze ans s’en vont sur les trottoirs / Menant main dans la main leur cœur à la fontaine / On les voit tendrement qui traversent le soir / Les amours de quinze ans s’en vont à la fontai… Les chemins sont durs plus qu’on ne le pensait / La mort est au bout de chaque demeure / Encore une fleur que le vent défait / Encore une fleur et nos mains se meurent / À vouloir tout prendre et si p… Les fruits dessous les fleurs nous parlent de septembre / Et de l’éternité / Je te porte en mes mains / Le doux jardin et l’ambre / Où nous aurons été / Un peu chacun de l’autre / Et la profonde ch… Salut Sylvain, comment ça va vieux frère / Tu m’exuseras si j’ai pas trouvé l’temps / D’t’écrire avant, mais y s’passe trop d’affaires / Pis Toronto c’est pas la rue Saint-Jean / Ça fait six mois que … Je voulais t’écrire une lettre / Mais voilà je ne trouve pas / Les phrases qu’il faudrait y mettre / Pour te parler de moi sans toi / Pour te dire qu’il fait beau temps / Mais que sans toi tous les pr… Quand j’ai pris le chemin / Des lignes de ta main / Je me suis endormi / Sur ta ligne de vie / J’ai perdu la cadence / Sur ta ligne de chance / Désormais plus de fleurs / Sur ma ligne de cœur / / /… Fragile entre mes doigts si fleur et si métal / Je t’aime / Comme l’herbe s’éveille au soleil matinal / Je t’aime / Tu m’es venue comme la vie comme le sang / Je t’aime / Ô toi mon cœur battant mon… Toi qui reviens de long voyage / Toi qui reviens des mondes inconnus / Dis-nous le goût des paradis perdus / Qu’as-tu vu / J’ai vu sur l’étoile des Mages / Deux amants fous sur une plage / S’aimer sau… Ce soir la lune est un peu grise / On a trinqué / A la santé de nos valises / Et des pavés / Où l’on titube tous les deux / La lune et moi, on est poètes / Et sa valise – devine un peu – / C’est la p… Marie-Hélène vient juste d’avoir vingt ans / Ça fait six mois qu’est en appartement / Sur les murs blancs d’un p’tit troisième étage / Rue Saint-Denis, est partie en voyage / / Marie-Hélène a pourtan… Moi je me shoote aux décibels / Des Rolling Stones à Pachelbel / Mettez d’la ouate si ça fait mal / J’ai deux cent watts dans chaque canal / / J’ai trafiqué tous les gadgets / Suffit qu’on vende pou… Vingt-cinq ans dans cuisine / Les couches pis les comm’ssions / Le ménage, le lavage / Le r’passage pis les r’pas / Les enfants mettent même pas / Leur linge sale dans l’panier / Ben sûr, moman est là… J’ai cassé / Les mots / Comme un miroir / En mille morceaux / J’ai plus rien / Que des bouts / Dans ma bouche / Comme des cailloux / / Et je suis / À bout / À bout de phrases / À bout de tout / De s… Quand sur les bords du Saint-Laurent / Un petit mouton vient à naître / Sitôt son papa lui apprend / Ce que tout mouton doit connaître / Qu’il n’existe qu’une manière / De moutonner paisiblement / C’e… C’est un paysage toujours étonné / Que les condos l’aient pas bouffé / Y a le p’tit village toujours accroché / Entre la mer et l’été / Et puis y a l’mûrier sauvage / Qui sert de café du coin / À tou… Sait-on jamais qui chante à travers nos chansons / J’entends que d’autres voix se mêlent à la mienne / Je les reconnais mal ensemble elles me viennent / Comme un torrent secret l’hiver sous les glaçon… Nous marcherons plus loin / Que le bout des chemins / Jusqu’à la source froide / Où nos pâles poussières / S’en iront dans le vent / D’un humide matin / Et feront une fleur / En notre cimetière / / A… La lampe basse et le divan / La table devant la fenêtre / Les rideaux bleus sur le mur blanc / Il me semble voir apparaître / La ville avec ses toits anciens / Dans le lointain les bateaux pâles / Où … Elle arrive sans souliers / Comme un rêve familier / Qu’on faisait sans se le dire / Au tournant de l’escalier / / Elle apporte le matin / Dans ses yeux comme un jardin / Un étang vert où se mire / Q… Quand le soleil de chaque jour / Qui s’entête à couvrir de chance / Ce qu’il reste de nos amours / Contre toute espérance / Dans le moindre rire d’enfant / Dans le moindre chant qui réponde / Aux rêve… Oui nous irons à Old Orchard c’t’été / Où l’air salin vient douc’ment se mêler / Aux parfums d’frites pis de hot-dogs steamés / Où l’bruit des vagues au bruit des rails / des montagnes russes vient s… Des jours, elle me comblait de roses / Des jours, elle m’accablait pour rien / Des jours morons», des jours moroses / Des jours magie, des jours matin / / Des jours, il se passait des choses / Des j… Je suis d’une espèce menacée / D’une espèce en voie d’extinction de voix / Ni autochtone ni cétacé / La destinée, la rose au bois…» / J’ai des silences qui sont des cris / Des bémols qui sont des abr… Partir, pour refaire à son tour le tour de / ce vieux monde / Partir, pour savoir à son tour que la Terre / est bien ronde / Partir, je l’ai fait plus souvent qu’à mon tour / Sans retour / / Partir, … Bien sûr on connaît votre histoire / Pour l’avoir lue dans vos journaux / Un peu trop souvent pour y croire / Vous êtes partis de zéro / Vos succès n’ont pas de mystère / Et qui pourrait vraiment dout… Laissez-la tranquille dans le fond du bar / Avec ses Camel, avec son cafard / Laissez-la trinquer avec ses souvenirs / À la santé de l’avenir / Elle sait plus comment déployer ses ailes / Laissez-la … Dors c’est l’heure de dormir / Dors ne pleure plus / Dors la lune est à ton carreau qui t’attend / Dors la vie viendra bien assez vite te prendre / Dors c’est l’heure de dormir / Dors / / Ta mère est… C’est un petit désespoir / de rien du tout / un blues qui travaille au noir / et qui s’en fout / de te voir dériver tout seul / c’est jamais lui qui t’engueule / les jours où tu joues plus / les jours… Petit matin sans horizon / Petit café, fumées d’usines / Je r’garde le derrière des maisons / Les femmes sont à leurs cuisines / Y a des oiseaux qui s’font la cour / Sur les fils du Bell Téléphone / E… J’ t’ai vu à la télé / Place T’ien an Men / Pantomime égaré devant les chars d’assaut / Ils avançaient vers toi / Place T’ien an Men / Mais toi, tu continuais tes grands gestes d’oiseau / Soudain to… Pour me souvenir de gel et de vent / Mon âme poudreuse a vêtu mes mots / D’un doux givre / Avant d’éteindre veilleuse / Je veux vous léguer comme en testament / Ma chanson frileuse / / Ne me parle … J’ai voulu mesurer le poids de ta présence / Et je n’ai rien trouvé que quatre éternités / J’ai voulu regarder plus loin que le silence / Et j’ai trouvé ton nom au cœur de mon baiser / Quand finira le… C’était un professeur notoire / C’était un illustre savant / Un de ceux qui sont loin devant / Oyez sa dramatique histoire / Il avait l’air bien ordinaire / Il avait l’air bien comme il faut / Hélas s… Les comptes s’empilent su’l’frigidaire / Rapport au gel de mon salaire / Le gel des prix – on a compris / En attendant on est mal pris / Ça fait deux mois qu’on est rivés / Comme deux rivets d’vant la… On rêvait de changer le monde / Est-ce le monde qui nous a changés? / L’espoir qu’on semait à la ronde / Aujourd’hui nous semble étranger / On défilait pas toujours sages / En entonnant Le Déserteu… Quand je pense aux enfants qui naissent / Et qui seront notre jeunesse / Quand nous aurons les cheveux gris / Je pense aux miens je pense aux vôtres / Et j’imagine aussi les autres / J’entends leurs r… Quand le saxo / se met à souffler sur ta peau / quand le vent / de son chant bluesé / sur ton ventre / vient jazzer / / Quand le ténor / chauffe à te faire perdre le nord / quand tout fond / et que … Parfois trop tôt souvent trop tard / Nos montres n’ont pas la même heure / Nos amis ne sont que départ / Et nos amours vont sans demeure / Toutes ces voix qu’on n’entend pas / Ces pas qu’il aurait fal… Quand nous aurons gagné la mer / Quand nous aurons reconnu la maison / Où nos amours intérimaires / Au grand soleil enfin s’éclateront / Quand nous n’aurons rien d’autre à faire / Que de laisser le jo… Un escalier une île au loin / Le souffle est court mais ça fait rien / Un peu de sport ça fait du bien… Québec / Vieux toits dentelle des pavés / Silencieuses cheminées / Parmi les antenn’s de télé… A… Quelque part dans un bar / D’une ville anonyme / Un homme est seul / Il fixe vaguement son verre / Qu’il ne boit pas / / Plus au fond dans le bar / Une femme très belle / Est assise aussi seule que l… Il y a quelque part un enfant qui m’appelle / Il y a quelque part un enfant / Au Brésil, au Sahel ou bien dans ma ruelle / Il y a quelque part un enfant / C’est un enfant de moi que je ne connais pas … Quand ça fait quinze ans qu’on s’aime / C’est fatal, on oublie / Les mots doux et les poèmes / Le café au lait au lit / Quand les peurs que l’on partage / De moins en moins souvent / Appartiennent dav… Mais qui saura jamais le poids de nos chansons / Mais qui saura jamais qu’elles n’auraient pas de voix / Sans toi / Qu’elles n’auraient pas de mots, qu’elles n’auraient pas de sons / Si tu n’étais pa… Qu’avez-vous rapporté / Demande le douanier / Rien que des cigarettes / Lui répond le poète / Les parfums d’un corsage / Effleuré en chemin / Et toujours de passage / Quelques amis lointains / / REFR… Ça fait plus de vingt fois, monsieur le directeur / Que je viens proposer mes nouvelles chansons / Ça fait plus de vingt fois que vous regardez l’heure / Que vous me dites non / / Bien sûr vous n’ave… C’était le temps des crinolines / Et des chaperons dans la cuisine / De la tévé en noir et blanc / J’avais quinze ans / Cours de latin, cours de philo / Courses en patins, Victor Hugo / Café du coin, … Ce n’est rien / Rien qu’une petite chanson / Qui n’est là que pour le frisson / D’avoir la samba dans les hanches / / Je sais bien / Que ce n’est pas là ma façon / Mais sur mon piano sans raison / Au… T’en fais pas, tu l’auras / Ton petit mouton de laine / Tu l’auras ton cinéma / Ta maman de fin d’semaine / Mais de grâce ne va plus / Chez mamie chiper des bières / Pour les vendre aux inconnus / C’e… Tape, tape ton pas / Dompte, dompte ton pied / Tape, tape ton pas / Mais lâche lousse ton soulier / / C’est à petits pas / Que la vie commence / C’est à petits pas / Que l’on fait ses premiers pas / … Mes pas ont passé dans la neige / La neige a passé sur mes pas / Je n’ai pas eu de Libera / J’étais tout seul dans mon cortège / Je me suis fait quelques arpèges / Pour accompagner mon trépas / Je me… Quand je suis loin de toi / Je me sens loin de tout / Je me sens loin de moi / Je me sens moitié fou / Ça fait des mois, des mois / Que j’te cherche partout / Où es-tu, dis-le moi / Où es-tu mon tilou… Je ne sais rien du paysage / Où nous transportera demain / J’aimerais qu’il fût une plage / Où tu me prendrais par la main / J’aimerais qu’il fût ton visage / Et la douceur de vivre autour / Mais je … À force d’avaler nos cheveux dans leur soupe / Un jour les bélugas couleront comme des chaloupes / Tôt ou tard / À force de bouffer nos excréments chimiques / Un jour les fruits de mer seront tous en … Tournent la terre et les saisons / Rien n’est plus doux qu’être avec elle / L’amour m’est chaque jour nouvelle / Et l’amour c’est notre maison / / C’est une voix dans la cuisine / C’est un pas dans l… Elle a des rêves adolescents / De princesse au bois dormant / Mais à trente ans, elle a pas l’temps / D’attendre cent ans / Et le soir quand elle sort danser / Elle abandonne au hasard / Le choix du p… C’est toute nue / Que je t’aime le plus / Je le sais bien / C’est vexant pour tes robes / Je les aime bien / Mais dans la garde-robe / Ou près du lit / Quand elles tombent su’l’tapis / C’est toute nue… Mes pas ont passé dans la neige / La neige a passé sur mes pas / Je n’ai pas eu de Libera / J’étais tout seul dans mon cortège / Je me suis fait quelques arpèges / Pour accompagner mon trépas / Je me… Toi t’as tout, t’as tous les atouts / T’as le pique et le cœur / Tu me piques le cœur tout partout / Avec ton corps moqueur / T’as toujours, quel que soit l’hiver / Un trèfle à quatre feuilles / Un ca… Tu vas voter demain mon père / Moi je n’ai pas encore ce droit / Aussi tu penseras j’espère / Que tu le fais un peu pour moi / Toi qui possèdes l’expérience / Tu dois savoir bien mieux que moi / Qu’i… Chaque fois que je vois dans le ciel / La trace d’un avion / J’imagine un arc-en-ciel / Pour les piétons / J’peux passer des heures à rêver / Dans les aérogares / Le bout du monde est à côté / Du mome… Finissons-en une fois pour toutes / Une fois pour toutes finissons-en / Pensons-y donc une fois pour toutes / Une fois pour toutes pensons-y donc / / Tout s’rait si simple si dans vingt ans / On d… REFRAIN / Une lampe s’allume / Une lampe s’éteint / Une épaule s’allume / Une épaule s’éteint / / Sur la table un bouquet / Se fane et puis renaît / Un ruisseau s’endort / Une étoile se lève / / /… Heureusement qu’on est heureux / Parce qu’autrement on serait ben malheureux / Heureusement qu’on est heureux / Parce qu’autrement on serait ben malheureux / / J’aurais donc voulu t’acheter / Vu qu… Les moulins à vent sont à vendre / Tous les enfants sont devenus grands / Les derniers fous n’ont qu’à se rendre / L’hiver s’est trompé de printemps / Et l’on souscrit des assurances / On fait l’éparg… Quand la vie n’est plus qu’une vitre vide / Où la pluie lentement bat le temps / Quand on ne tient plus dans ses mains avides / Que le souvenir d’un jardin vacant / / Alors on se dit que rien n’aura … Y a trop de morts dans cette ville / Et pas assez de cimetières / Ça fait que les morts font la queue / Ils sont sur la liste d’attente / Comme à l’assurance-chômage / / Alors ils vont au cinéma pour… Quand l’aube à la molle paupière, Aux yeux d’azur comme la mer, Des flots lactés de sa lumière Blanchit le cristal bleu de l’air ; A l’heure où l’insecte qui rôde Sent le jour dorer ses habits, Où sur les feuilles d’émeraude Luisent les mouches de rubis ; A l’heure des chastes délices, Où tout renaît pour embaumer, Où les âmes et les calices S’ouvrent pour vivre et pour aimer ; Joyeuse, avant nous tu t’éveilles, Et tu vas au milieu des champs Mêler à toutes ces merveilles Ton âme, tes jeux et tes chants. Du gazon verdoyant et lisse Effleurant l’humide velours, Fille de l’air et du caprice, Sans but, tu fuis, tu viens, tu cours. Ainsi qu’un papillon de soie Qui nage dans l’air transparent, Par la vallée où l’aube ondoie, Je vois passer ton vol errant. L’herbe par le ciel arrosée, Et l’arbuste ami de tes jeux, Sèment leurs larmes de rosée Sur les fils d’or de tes cheveux. Là, parmi les vertes ramées, Tu vois, sur des rameaux pendants, De belles grappes parfumées Qui font rire tes belles dents. Là, les bibaciers aux fleurs blanches, Chargés des gouttes de la nuit, Laissent pour toi choir de leurs branches Les perles d’ambre de leur fruit. Là, tu bois une eau vive et fraîche, Qui reflète en ses flots moirés Ton beau visage au teint de pêche Et tes yeux bleus aux cils dorés. Ici, splendide comme un rêve, La plaine au jour vient de s’ouvrir ; Plaine où toute aile qui s’élève Semble t’inviter à courir. Ici, sur le bambou qui ploie, Roseau sonore et frémissant, Comme un cactus ardent, flamboie Le cardinal éblouissant. Ici, l’arbre au superbe ombrage, Déployant ses larges rameaux, Berce au vent son vaste feuillage Où pendent des grappes d’oiseaux. Ainsi tout t’appelle et t’enchante, Tout invite et séduit tes yeux, L’eau qui parle, le nid qui chante, Le soleil qui remplit les cieux. O joie ! ô fleurs ! ô mélodie ! Mais l’astre monte et, plus puissant, Au ciel que sa marche incendie Roule son disque incandescent. Déjà dans les grands champs de cannes, Dans les déserts du firmament, Et sur les monts, dans les savanes, Déjà tout n’est qu’embrasement. Nul vent, nul souffle qui balance L’oiseau gazouillant sur l’épi Partout plane un ardent silence, L’ardent silence de midi ! Sous le soleil, mornes et calmes, Les palmiers aux fronts panachés Laissent traîner leurs larges palmes Sur les bœufs à leurs pieds couchés. Cherchant l’ombre pour leurs paupières, Aux rayons pleuvant du zénith Le lézard glisse entre les pierres, Le bengali vole à son nid. Dans l’arbre où sa voix se recueille, Le ramier n’a plus un soupir ; L’herbe même ferme sa feuille, Se penche et semble s’assoupir. O poids du jour ! ô lassitude ! Pâtres et fleurs ont clos les yeux. Le soleil dans sa plénitude Brûle immobile au fond des cieux ! Mais, tandis que la plante et l’homme, Courbés sous un ciel étouffant, Par ce soleil font un doux somme, Toi, que fais-tu, ma douce enfant ? Assise au plus creux des ravines, Près de quelque source où tu bois, Tu goûtes ces fraîcheurs divines, Mystère des eaux et des bois. Du dôme épais que l’astre inonde, Mobile et vivant parasol, Filtre une clarté molle et blonde Sur la mousse fine du sol. Toi, du pied frappant l’eau captive, Tu troubles de tes joyeux bonds La poule d’eau bleue et furtive Qui sommeille au milieu des joncs. Folâtre, rieuse, éveillée, Glanant des fruits, cueillant des fleurs, Tu fais partir sous la feuillée Le vol lourd des merles siffleurs. Fraîche oasis, tiède Élysée, Oh ! ne versez, arbres cléments, Qu’une lumière tamisée Sur cette tête aux jeux charmants ! Cependant le soleil qui baisse De moins de flamme emplit les airs ; Chargé d’arôme et de mollesse, Un vent plus frais souffle des mers. Voici que le morne aux pics sombres, Debout là-bas comme une tour, Étend ses gigantesques ombres Sur les savanes d’alentour. Voici que le Blanc des montagnes, Le Blanc, effroi du Noir marron, Revient au loin par les campagnes Vers les palmiers de sa maison. Voici qu’aux feux crépusculaires, Des flots quittant les profondeurs, Vers les caps où pendent leurs aires Revolent les oiseaux pêcheurs. Dans son lit de pourpre et de lame L’astre se couche, large et pur ; Avec lenteur son œil de flamme Ferme ses paupières d’azur. Tel qu’un grand vol d’esprits funèbres, Sur la terre où s’éteint tout bruit, D’un bond s’abattent les ténèbres… C’était le jour, et c’est la nuit. Reine des soirs, vierge au front pâle, Fuyant son humide prison, Dans sa nef de nacre et d’opale La lune monte à l’horizon. Salut à toi, beauté sereine, Rêveuse aux regards amollis ! Verse-nous, verse, ô vierge-reine, Tes rayons blancs comme le lys ! Et le tableau s’éclaire et change, Et sous l’ambiante lueur Tout se confond, tout se mélange, Ombre et contour, forme et couleur. Et telles que des pâquerettes, Filles du nocturne zéphyr, Mille étoiles s’ouvrent discrètes, Blanches sur un champ de saphir. Et tout est repos et mystère, Et le silence est solennel, Et l’on sent respirer la terre, Et l’on voit sourire le ciel. Alors, à la chaste lumière Des belles étoiles de Dieu, L’enfant au ciel fait sa prière, A son ange elle dit adieu, Et, loin de tout souffle profane, Elle dort, rose de santé, D’un sommeil pur et diaphane Comme nos claires nuits d’été. Oh ! dors ton sommeil d’innocence, Ce pur sommeil des heureux jours ! Des bonheurs calmes de l’enfance, Vois-tu, l’on se souvient toujours. Gerbes d’or ou gerbes fanées, Quelques épis qu’on glane ailleurs, Les épis des jeunes années, O ma fille ! sont les meilleurs. Quand vient la vieillesse morose, Quand vient l’âge aux soucis rongeurs, Vers son enfance gaie et rose On se tourne les yeux en pleurs. Et l’on s’arrête avec envie A cet âge aimé du Sauveur, Qui joue aux portes de la vie Sans se douter de son bonheur. Chante, oiseau ! ton jour vient d’éclore. Vis dans les champs ! vis dans les bois ! Sois jeune ! il en est temps encore. L’homme, hélas ! ne l’est qu’une fois. Bientôt viendront les jours d’études Les jours d’école et de leçons. Adieu les vertes solitudes ! Adieu la plaine et les buissons ! Alors, plus de jeux, plus de course ! Il te faudra, dès le matin, Porter ton esprit à la source D’où coule le savoir humain. Buvant de cette veine austère Le flot lent et silencieux, Souvent à son eau salutaire Se mêlera l’eau de tes yeux. Mais, crois-moi, tous tant que nous sommes, Nous fécondons avec nos pleurs ; Et le grain qui nourrit les hommes Ne mûrit que par nos sueurs. Va ! toute noble créature Du travail connut les rigueurs ; Et l’étude est la nourriture Dont s’alimentent les grands cœurs. A sa clarté sereine et sûre Elle agrandit notre horizon. Du cœur elle endort la blessure En s’adressant à la raison. Oh ! ne nous laissons point surprendre Par l’heure où rien ne peut germer. Il n’est qu’un âge pour apprendre, Comme il n’est qu’un temps pour semer. TROISIÈME PARTIE L ADOLESCENCE Mais voici venir un autre âge Déjà la sève au jet puissant Éclate en gerbes de feuillage Au front de l’arbre adolescent. Déjà dans son nid qui chancelle L’oiseau, que l’ombre aime à voiler, Sent, avec sa force et son aile, Venir le temps de s’envoler. Déjà la vierge humble et splendide, Cœur chaste au vent du ciel éclos, Sort de son enfance candide Comme Vénus sortit des flots. Jeune arbuste de mon parterre, Trop frêle encor pour les hivers, A quelle brise de la terre Ouvriras-tu tes rameaux verts ? Jeune oiseau que le ciel convie, Toi dont l’aile est si tendre encor, A quelle haleine de la vie Dois-tu confier ton essor ? Vierge de grâces couronnée, Tête, mes plus saintes amours, A quel vent de la destinée, Dis-moi, vas-tu livrer tes jours ? Dans ton sort que je voudrais lire ! Du travail subissant les lois, Est-ce l’aiguille, est-ce la lyre, Qui doit frémir entre tes doigts ? Oh ! que ce soit plutôt l’aiguille ! Borne ton vol et ton désir. La Muse a pour vivre, ô ma fille ! Besoin d’air libre et de loisir. Son noble sein qui nous épanche Le lait de l’âme et des accords, Coupe où du beau la soif s’étanche, N’apaise point la soif du corps. Si la tige qui nourrit l’âme Monte et fleurit en ses vallons, Le fruit que notre faim réclame Ne germe point en ses sillons. Son arbre grandit solitaire, Rien ne croît sous son dais vainqueur Du laurier l’ombre est délétère A toutes les plantes du cœur. Amante inquiète et jalouse, Déesse et femme tour à tour, La Muse, à l’esprit qu’elle épouse, Demande un exclusif amour. Dès qu’à son culte sans mélange Un culte étranger veut s’unir, Fière, elle ouvre ses ailes d’ange Et part pour ne plus revenir. Et l’esprit que son vol délaisse, Morne, au silence condamné, Se vêt de lierre et de tristesse, Ainsi qu’un temple abandonné. Veuf et rêvant au divin hôte Dont il a reçu les adieux, Il sent que sa voûte est trop haute Pour qu’elle abrite de faux dieux. La terre, où son labeur l’enchaîne, Lui prodigue en vain tout son miel ; Rien ne peut adoucir sa peine Ni lui faire oublier son ciel. Nouvel Adam après sa chute, Pleurant un Paradis perdu, Sur ce sol d’angoisse et de lutte Il jette un regard éperdu ! Ah ! se plier, superbe athlète, Aux lois de la nécessité ! Courber sa pensée et sa tête Au joug de la réalité ! Au char des choses de la terre Se voir forcément atteler ! Languir exilé de sa sphère ; Ramper, quand on pourrait voler ! Savoir que l’on porte en son âme Un intarissable trésor, Et soi-même étouffer sa flamme, Tout perdre, faute d’un peu d’or ! Assister à son agonie, Compter ses heures par ses maux, Et voir l’arbre de son génie S’ébrancher rameaux à rameaux ! Sacrifier plus que sa vie Sur l’autel de la pauvreté Abraham de la poésie, Immoler sa postérité ! Sentir sous des serres cruelles Mourir le dieu ! sentir et voir Tomber les plumes de ses ailes Sous le froid ciseau du devoir ! Sentir au charbon du prophète S’ouvrir ses lèvres et ses yeux ; Se sentir créé pour le faîte Et végéter loin des hauts lieux ! Et vivre avec de petits hommes ! Marcher dans leurs sentiers étroits ! Grand Dieu ! pour ce peu que nous sommes, C’est trop d’une aussi lourde croix ! O ma fille ! ô ma bien-aimée, Blonde muse de ma maison, Au prisme de la renommée Ferme tes yeux et ta raison ! Si Dieu, – présent funeste et triste ! – T’illuminant d’un jour nouveau, Du rêve étoilé de l’artiste Embrasait ton jeune cerveau ; Voilant les dons que Dieu te garde, Cache à tous tes nobles penchants ; Et, la lèvre close, sois barde Par l’âme et non point par les chants ! Il est plus d’une voix profonde Qui dut s’éteindre sans échos ; Il est plus d’un cœur dont ce monde N’a jamais connu les sanglots. Il est, il est bien des poètes, – Ce sont peut-être les meilleurs ! – Qui, brisant leurs plumes muettes, N’ont jamais écrit leurs douleurs. Dédaigneux de se faire entendre A des cœurs stériles ou morts, Grands pour sentir et grands pour rendre, Ils ont étouffé leurs accords. Esprits qu’un souffle large anime, Trop vrais pour un monde imposteur, Ils n’ont point à la foule infime Ouvert le livre de leur cœur. En vain le dieu de l’harmonie Dans leur sein grondait irrité, Ils ont gardé sur leur génie Le sceau de la virginité. Et quand la tombe eut en ses voiles Endormi leurs têtes de feu, Dans le chœur sacré des étoiles Ils sont allés chanter pour Dieu. ENVOI À PIERRE LEGRAS Ainsi, pendant que l’ombre amie Plane paisible sur nos murs, Auprès de ma fille endormie, Je songe à ses destins futurs. Rêveur tendre aux promptes alarmes, Je la suis dans ses pas divers, Et chaque goutte de mes larmes Coule et se cristallise en vers. Mais dans quel sein, mais dans quelle urne, Mais dans quelle âme jeune encor, Poète, de mon chant nocturne Verser l’harmonieux trésor ? Ami, que ce soit dans la vôtre, A vous qui, vivant à l’écart, Portez dans votre sein d’apôtre L’amour de l’enfance et de l’Art. Votre nature exquise et tendre Des enfants comprend la candeur, Et chez vous le cœur sait entendre Les vers qui jaillissent du cœur. Grand et simple, peu vous connaissent ; Mais moi, qui vous suis en tout lieu, Je sais qu’il est des lys qui naissent Et ne fleurissent que pour Dieu. Votre âme sereine et voilée, A l’abri des vents importuns, Parmi ses sœurs de la vallée, Humble, est la plus riche en parfums. Mais sobre au sein de l’opulence, Mais calme et clos dans sa pudeur, Votre esprit, amant du silence, Ne s’ouvre que pour le Seigneur. Oh ! gardez votre solitude, Oh ! gardez votre obscurité, Modeste ami, sur qui l’étude Répand sa féconde clarté ! Dans l’infortune ou dans la joie, Restez toujours épris du beau ; Et pour éclairer votre voie, Que l’Art vous serve de flambeau ! Aimez les livres et les roses, Aimez tout ce qui fait rêver, Les cieux, les bois, toutes ces choses Que l’on ne saurait trop aimer ! Aimez l’homme pour sa tristesse, Et l’oiseau pour ses joyeux chants ; Mais plus que tout aimez sans cesse La poésie et les enfants ! les forumsForum Blabla 18-25 ans Etoile Abonnement RSS Réglages Mise en forme JVCode Afficher les avatars Afficher les signatures Afficher les spoilers Miniatures Noelshack Sujet Le soleil renaît dans ma vie RépondreNouveau sujetListe des sujets 1 BodTheBordelais MP 18 novembre 2019 à 014809 avis ? BodTheBordelais MP 18 novembre 2019 à 015110 up ! 1 Nouveau sujetListe des sujets Répondre Prévisu ? Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Sous-forums Religion Infos 0 connectés Gestion du forum Modérateurs Suumas, Love-n-peace, odoki, LikeGod, [FIREWORK] Contacter les modérateurs - Règles du forum Sujets à ne pas manquer Aucun sujet à ne pas manquer La vidéo du moment

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